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COLLECTIF EUROPEEN
D'EQUIPES DE PEDAGOGIE INSTITUTIONNELLE
auteur : chantal
date : 21 août 2010

 Revue TRACeS

Cinq fois par an, notre (c'est la CG2 qui parle) périodique TRACeS de ChanGements présente des dossiers sur des thèmes sociopédagogiques. Vous y trouverez des récits de pratiques, des témoignages, des démarches d'apprentissage, et aussi des analyses politiques et sociologiques en matière d'éducation au sens large.

Nous rendons la version papier de TRACeS disponible en ligne, gratuitement après la parution de trois numéros (ex : quand le 194 parait en version papier, le 191 est disponible gratuitement en ligne).

Voir : http://www.changement-egalite.be/spip.php?rubrique1

N.B.  Sont recopiés ici pour donner une idée les titres et présentations du site de la CGé mais pour la suite des parutions voir directement sur leur site !

Anciens numéros
  • TRACeS n°209 : Laïcité et religion à l'école jan-fév 2013

    sans vouloir offenser personne

    À diverses reprises, des politiques ont voulu amorcer un débat à propos des cours de religions et de morale. D'aucuns pour les supprimer au profit d'un vrai cours de philosophie, d'autres pour instaurer un référentiel commun… Le patron de l'enseignement catholique a même proposé de remplacer le Nouveau Testament par le Coran dans les écoles libres à forte population Magrébine.
    Dans notre pays ouvert et tolérant, tous les Dieux ont leur place et toutes les places scolaires ont un Dieu. Catholique, protestant, islamique, israélite, orthodoxe… Même ceux qui n'ont pas de Dieu ont une religion, la morale laïque. À quel prix ?
    En attendant, certains enseignants font ce qu'ils peuvent dans le cadre du cours de religion ou de morale qui leur est donné. Ils forment au débat convictionnel, distillent la tolérance, font lire les textes fondateurs, combattent le fanatisme, saupoudrent des idées de justice sociale, alimentent la quête existentielle des jeunes et parfois même, ils apprennent à leurs élèves à penser…

  •  TRACeS n°208 : Les maternelles nov-déc 2012

    Exuvies

    Ils sont mimi, elles sont super. Il s'agit bien d'un métier dont la très grande majorité est des femmes. Ils sentent bons la lavande, la salive et les couches culotte plus ou moins garnies. Ils rient, pleurent et chantent ; ils apprennent à vivre ensemble, améliorent leur langage, découvrent l'écriture, développent leur capacité à compter. Elles sentent bon la vanille, les encouragements et les rappels à l'ordre. Elles instituent un cadre de vie, planifient des activités variées, cognitives ou non ; elles veillent à faire germer toutes ces petites graines et soignent les jeunes pousses avec le plus grand soin.
    Les difficultés existent bien sûr, le présent TRACeS en fait écho, en parallèle avec des récits de pratiques et des prises de distance. Et quelques grandes questions subsistent… Mais celles-là, ce sera pour un prochain numéro !

  • n°207 Plaisir d'apprendre sept-oct 2012

    Mon cul !

    Le voilà le numéro fruit du weekend d'écriture annuel proposé par l'équipe de rédaction de TRACeS à ses lecteurs. Après la rigueur de l'an dernier, le plaisir… Nos petites histoires, nos remises en question, nos points de vue permettront-ils à d'autres de se décaler et de penser autrement leurs pratiques ?

    Plaisir d'apprendre ! Et puis quoi encore ? C'est quoi cette histoire de plaisir partout et tout le temps ? Laissez le plaisir en dehors de cela et ne venez pas tout gâcher avec vos alibis de markéting ! Après le green washing, le plaisir learning ?

    Ça ne date pas d'hier ! Moi je dis que tout a commencé avec Mary Poppins : le morceau de sucre qui aide la médecine à couler… Tout un programme ! Et hop !, on range sa chambre en chantant, et zou !, on voyage dans les pays imaginaires sans se fatiguer, on danse sur les toits avec les ramoneurs et Supercalifragilisticexpialidocious !, voilà que l'éducation est terminée, la crise bancaire oubliée et les familles réconciliées ! Et après on s'étonne de récolter, mais 68, Woodstock 69, Punk 77 et de perdre le gout de l'effort.
    ...suite Edito

  • n°206 Réduire l'échec scolaire - mai-juin 2012

    Ça court lentement

    Pour atteindre l'ennemi, il faut le connaître ! On finance des armadas de sociologues qui analysent les mécanismes de la relégation, des bataillons de psychologues qui décryptent les comportements des apprentis et des formateurs, des régiments de pédagogues et de didacticiens qui expliquent ce qu'il ne faut plus faire… Mais on ne voit presque rien bouger.
    Nous les praticiens, ceux qui se retrouvent au front des classes, nous n'avons peut-être pas encore bien compris l'échec scolaire ou nous ne voulons peut-être pas entendre ? Nous faisons des efforts, il n'y a pas de raison que nous soyons plus bêtes que d'autres corporations. Alors, comment rendre le système moins inéquitable ? Quelles pratiques adopter en classe ? Quelles structures mettre en place au sein des écoles ?
    Dans ce numéro de Traces, nous avons voulu dépasser le cap des constats et faire des propositions pour nourrir un terreau de réussites. Pas de recettes miracles mais une manière de concevoir la société, ses hiérarchies et ses processus d'exclusion qui devrait changer les manières de travailler en classe. Un premier pas vers…

  • n°205 Classes sociales avr-mai 2012

    Casses populaires

    Aux dernières nouvelles, elles auraient disparu ! Avis de recherche, peine perdue. Bon débarras ! Après tout, on ne va pas s'en plaindre ! C'est pas rigolo les classes sociales. Ça sent la lutte sociale, la misère, la tuberculose, le stupre et l'inculture. La sueur et le mauvais vin. Ça fait même un peu « révolution » comme on disait avant. Y a plus de révolution non plus. On a des « printemps » maintenant.
    Ce qui compte vraiment, c'est le destin individuel. Chacun, chacune est unique. C'est quoi cette manie de faire des catégories et de mettre tout le monde dans le même sac pour insister sur les différences, les inégalités, les dominations ? Misérabilisme nostalgique de vieux communistes aigris. N'y a pas que l'argent dans la vie et on est en démocratie, merde ! La souffrance de Pierre-Edouard vaut bien celle de Cindy. On est tous dominés à un moment ou un autre, non ? C'est dur pour tout le monde, point à la ligne.

  • n°204 Individuel/collectif - fév 2012

    Où est le joint ?

    Le collectif fait encore peur, mais l'isolement est tellement emmerdant… Collectivement, il est urgent de réintroduire de l'instituant, rien que ça, tout ça. _ De la capacité collective à oser se demander ce qu'on fout et pourrait bien foutre ensemble, de la capacité d'auto-organisation. Des institutions qui permettent la coopération et la contestation.
    Individuellement, il est urgent de réintroduire du divergent, de l'incertain, de
    l'Autre. Rien que ça, tout ça. De la capacité individuelle à chercher avec d'autres, de traiter des questions sans attendre de réponses, de l'intelligence. Des activités qui exigent de l'autonomie et de la coopération.
    Il y a trop longtemps qu'à l'école, collectivement on se conforme et individuellement on répète. Le temps de la Résistance est revenu. Et pour entrer en résistance, il est indispensable de s'organiser, d'articuler l'individuel et le collectif. Qu'attendons-nous ?

  • n° 203 Littérature jeunesse - nov 2011

    Sous les couvertures, la page

    Le livre pour le plaisir… Oui mais aussi le livre parce qu'il résiste, parce qu'il permet d'entrer dans un autre monde de sens, parce qu'il cultive des zones de l'esprit passionnantes et capitales. Des livres parce qu'ainsi le monde s'agrandit… pour les enfants, les jeunes et leurs apprenants.
    Des livres qui offrent des moments de bonheur… Oui mais pour qui ? Et qui a appris ? Qui a pris confiance ? Qui a compris ? Et comment on fait pour qu'en plus du bain de jouvence, chacun puisse y grignoter son chemin de bon lecteur ? Voilà une autre paire de branches à découvrir dans un TRACeS tout frais qui vous ouvre ses pages… comme un livre à dévorer.

  • n°202 Rigueur - sept 2011

    Ça ne rigole pas, ici !

    La rigueur de l'école, du travail, de la pensée, on peut la rejeter parce qu'elle nous a écrasés ou parce qu'elle est encore utilisée pour exclure et dominer et on peut la rejeter parce qu'elle dérange notre bon plaisir. On peut aussi la revendiquer pour construire des dispositifs exigeants et jouissifs. Pourquoi croire que la rigueur normalise et bride nécessairement la spontanéité, la créativité, le plaisir... que l'école est nécessairement trop rigoureuse et que sa rigueur serait source de dominations ? Peut-être faudrait-il distinguer la rigueur qu'on impose aux autres et celle qu'on s'impose à soi-même, celle qui s'exerce avec sévérité et celle qui s'exerce avec indulgence, celle d'un cadre qui asservit et celle d'un cadre qui émancipe, celle qui interdit et celle qui autorise...

  • n°201 Politiques d'enseignement - juin 2011

    Tu veux voir la mienne ?

    Les Politiques d'enseignement peuvent et ne peuvent pas transformer les idéaux d'égalité en réalité sociale. À chaque endroit de l'institution, un choix est à refaire constamment. Choisir l'égalité, c'est choisir son camp, c'est se battre dans, contre et avec l'École pour qu'elle avance. En ce sens, la mixité sociale n'est pas un remède miracle : ce n'est pas en mélangeant les publics qu'on fera réussir l'égalité, mais en se battant pour l'égalité qu'on pourra réussir la mixité sociale. C'est aussi la voie que nous pensons royale pour que les enseignants retrouvent collectivement le plaisir d'enseigner et la définition d'une identité professionnelle forte.

  • n°200 Pourquoi on apprend ? - avril 2011

    ça te regarde ?

    Un nouveau look pour TRACeS, mais toujours un engagement fort pour la réussite de tous. Dans ce n°, des regards neufs et approfondis sur ce qui fait moteur, ou frein, ou désir, dans l'acte d'apprendre. Avant de foncer dans les comment apprendre, on oublie souvent de se poser la question : « Oui, mais pourquoi ? ». Une question au centre, qui marie toujours histoire individuelle et collective.

 

  • n°199 Partir d'eux - jan 2011

Sans casser d'eux

Partir d'eux, mais pour aller où ? On peut partir d'eux, de leurs demandes, de l'expression suscitée de leurs « besoins » pour n'aller nulle part. On peut partir de leurs représentations et s'y enfermer pour conforter des affirmations identitaires. On peut partir d'eux et y rester, camper dans le familier pour éviter l'exigence. On peut partir d'eux, des interprétations qu'on se fait de leurs manques, de leurs défauts, de leur mal être pour les corriger et les normaliser. TRACeS de changements vous propose un tout autre chemin. Partir d'eux, de la logique de leurs erreurs, et leur donner les outils pour dé-re-construire. Partir d'où ils sont, de leurs soucis et pas de leurs demandes convenues. Partir d'eux et rester avec eux, les emmener ailleurs, loin, loin d'eux, sans les trahir. Partir d'eux, de leur distance à l'implicite scolaire et imposer à tous des consignes explicites et complexes. Un choix pédagogique difficile, un choix politique propre à renverser les hiérarchies…

  • n°198 Inventions Mathméatiques. - nov 2010

Ça bosse

À la tronçonneuse des maths, les massacres sont quotidiens. Combien d'estimes de soi anéanties, combien de portes fermées, de violences et d'exclusions sociales ? Et pourtant, pour que les mathématiques soient données à tout le monde, il existe des chemins d'apprentissage et de réflexion. Ce n° propose des clés et des outils pour ouvrir ou développer ce chantier, difficile, exigent mais si important.

  • n°197 Limites et Butées. - sept 2010

Bornes to be alive

Bornes to be alive est le sous-titre donné à ce numéro de la revue TRACeS de chanGements. Pour ne pas se perdre dans l'infini des possibles, la limite est une question de survie et d'humanité. Dans ce monde où le marché, la publicité, le sport d'élite, la toile… nous promettent la liberté d'un monde sans fin et la réponse à toutes les envies, l'école doit jouer son rôle premier et rétablir limites et butées : des limites pour ne pas buter et des butées pour ne pas se limiter. Parce que la limite est constitutive de l'éducation et de la civilisation et réciproquement. Limites de Moi et de l'Autre, du corps, de l'espace, du temps, du monde… Le Désir qui fait grandir nait de la limite et l'absence de limites n'existe que dans la Mort sur laquelle on finit toujours par buter. Ouvrir les possibles ne peut se vivre que si ces possibles ont un cadre et si ce cadre peut être interrogé. Ce jeu des limites et des butées est un art difficile auquel chacun doit s'exercer. C'est à celui-ci que les auteurs de ce numéro ont travaillé et invitent, à leur suite, les lecteurs.

  • n° 196 Évaluations. juin 2010

Précoces

L'évaluation est un questionnement difficile, aussi bien à l'école que dans toutes organisations porteuses d'apprentissages et de changements sociaux. Passée sous silence quand les responsables et acteurs de terrain ne savent pas comment « s'en sortir », elle fait couler pas mal d'encre chez les prescripteurs et les procédures d'évaluation internes et externes se sont multipliées dans l'École ces dernières années. L'évaluation est souvent réduite à une opération de contrôle à postériori. Or, l'essence de l'évaluation est d'être un processus permanent impliquant chaque partenaire lors d'une action, d'un apprentissage. Elle est un outil collectif puissant si elle est conçue comme moyen de prendre du pouvoir sur le cours de la vie, d'apprendre à penser plus librement. Ainsi, si contrôler, c'est dehors, après et tout seul, évaluer, c'est dedans, pendant et avec. Un défi d'importance que tentent de saisir les auteurs de ce n° de TRACeS de ChanGements. Un numéro qui met côte à côte les bonnes idées sur ce que pourrait être une évaluation émancipatrice et les bricolages imaginatifs, les écueils, les questions en travail de personnes à l'œuvre sur le terrain.

  • n°195 Écritures. avril 2010



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