options de recherche
COLLECTIF EUROPEEN
D'EQUIPES DE PEDAGOGIE INSTITUTIONNELLE
auteur : collectif
date : avril 1994

 

Ce qu'ils en disent : "Pour moi , l'Epi c'est ...


" ... L'EPI, lieu fixe de rencontres, d'écritures, à interpeller, à construire...

" C'est un lieu "ressource" où j'ai chaque fois trouvé un mot, une idée qui m'ont permis de repartir du bon pied vers ma classe..."

"... un Éclairage de situations inextricables de l'endroit où on les vit.

une Prise de distance.

des Aperçus et lectures différentes de faits, d'événements.

un  Questionnement.

une Mise en place de dispositifs en sachant qu'on peut les assumer (le conseil, le quoi de neuf ).

" ... Les presque deux ans de travail dans le cadre de cet EPI sont pour moi très positifs. Ils m'ont permis de conduire à terme un certain nombre de questions que seule, j'aurais sans doute abandonnées en cours de route.

" ... Je crois connaître tous les arguments, les pour, les contre, je crois connaître les soubassements théoriques, je crois connaître les nécessités structurelles, je crois connaître mes réticences latentes... ça ne suffit pas... je n'y arrive pas.

" ... Et c'est là que l'écriture devient outil !

" ... Quel tour de force de réussir à s'ENTENDRE.

" ... Praxis, praxis quand tu nous tiens...

" ... Désormais, je saurai qu'un EPI, c'est toujours un peu autre chose, que ça ne se passe jamais tout à fait là où on l'attendait, que c'est peut-être comme dans le désir dans la rencontre de l'autre.

" ... Ce fut enfin l'expérience du travail en groupe avec ses contraintes, ses difficultés, sa dynamique et ses réussites.

" ... Entendre ce que j'avais à dire et dire ce que j'avais à entendre.

" ... Mois après mois, pages après pages, j'ai rempli le contrat que je m'étais fixé.

"... Je ne sais comment, mais je sais qu'il me faut écrire cela..." : ainsi commençait mon dernier texte. Huit pages pour dire l'urgence, la violence et tout le poids d'une situation, pour mettre simplement sur le papier ce qui s'est dit, ce qui s'est fait, ce qui s'est alors passé dans ma tête, ce que j'ai pu entendre au-delà et ce à quoi ça parlait en moi. Rester au plus près de ce vécu, d'abord, pouvoir dire "ça a été comme ça", faire ce premier travail de la distinction. Ce fut alors un peu comme si je pouvais tenir tout cela dans mes mains, et c'était déjà quelque chose d'inestimable. Et puis je savais qu'il y aurait l'écoute des autres membres de l'épi, leur regard, leurs rebonds et leurs propres textes, qui me travailleraient en retour, et qu'ainsi pourraient se relire et s'analyser les situations...

" ... Dire ce que j'avais à dire, entendre ce que je pouvais entendre.

" ... Mais pourquoi cette situation des plus simples est-elle si souvent magique ? C'est un lieu structuré par une loi qui limite et par là même autorise ; le langage peut advenir.

Page extraite de la brochure Paysages, réalisée à l'occasion de la Biennale de la formation en avril 1994




Il n'y a aucun commentaire pour cette page.


Dans la rubrique :Paysages 1994, extraits :
Pour moi un épi, c'est